Dans l’Union européenne, un vélo électrique n’est pas considéré comme un véhicule à moteur tant qu’il respecte les exigences des EPAC (Cycles à pédalage assisté électriquement) définies par le Règlement (UE) n° 168/2013. Il est traité comme un cycle à assistance électrique et donc assimilé, en droit routier, à un vélo classique.

Pourquoi un vélo électrique n’est-il pas classé comme véhicule à moteur ?
Pour être reconnu comme EPAC dans l’UE, un cycle doit répondre aux critères suivants :
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la puissance nominale continue du moteur ne doit pas dépasser 250 watts ;
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l’assistance électrique ne doit s’activer que lorsque le cycliste pédale, et doit se couper immédiatement dès que le pédalage cesse ;
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la vitesse maximale avec assistance ne doit pas dépasser 25 km/h.
Sur le plan juridique, cela signifie qu’un tel véhicule est défini comme un « véhicule à propulsion humaine avec assistance électrique », où le cycliste reste la principale source de propulsion et non le moteur. En conséquence, dans les États membres de l’UE, les vélos électriques sont traités de la même manière que les vélos conventionnels : ils ne sont pas soumis aux obligations applicables aux véhicules à moteur, telles que l’immatriculation, la plaque d’immatriculation, le permis de conduire ou l’assurance obligatoire.
Différences de règles de circulation et de responsabilité entre vélos électriques et véhicules à moteur
Catégorie | Vélo électrique (Pedelec ≤250W, ≤25 km/h) | Véhicule à moteur |
---|---|---|
Statut juridique | Vélo (non considéré comme véhicule à moteur) | Moto, voiture ou autre véhicule à moteur |
Utilisation de la route | Autorisé sur les pistes cyclables et les routes urbaines | Uniquement autorisé sur les voies pour véhicules à moteur ; pistes cyclables interdites |
Exigence de permis | Aucun permis requis | Permis de conduire approprié requis |
Immatriculation & plaque | Pas d’immatriculation ni de plaque nécessaires | Immatriculation et plaque obligatoires |
Assurance | Pas d’assurance obligatoire ; généralement couverte par l’assurance responsabilité civile privée | Assurance responsabilité civile automobile obligatoire (tiers) |
Règles de casque | Généralement non obligatoire (certains pays l’exigent pour les mineurs) | Obligatoire pour les motos/cyclomoteurs ; ceinture obligatoire en voiture |
Responsabilité en cas d’accident (collision avec véhicule motorisé) | Considéré comme « usager vulnérable » ; le conducteur du véhicule motorisé porte en général la responsabilité principale | Les conducteurs ont un devoir de vigilance accru et sont généralement tenus plus responsables |
Responsabilité en cas d’accident (envers les piétons) | Similaire aux vélos ; indemnisation par assurance responsabilité civile privée ou par le cycliste lui-même | Indemnisation couverte par l’assurance obligatoire |
Risques juridiques | Réglementation souple si non modifié ; en cas de dépassement des limites ou de modification illégale, considéré comme véhicule motorisé non autorisé | Strictement réglementé ; infractions (p. ex. conduite en état d’ivresse, excès de vitesse) entraînent de lourdes sanctions et peuvent donner lieu à des poursuites pénales |
Quand un vélo électrique est-il considéré comme un véhicule à moteur ?
Dans le cadre juridique de l’UE, un vélo électrique n’est pas considéré comme un véhicule à moteur tant qu’il respecte les critères EPAC (cycle à pédalage assisté électriquement) définis par le Règlement (UE) n° 168/2013 : une puissance nominale continue maximale de 250 W, une vitesse assistée maximale de 25 km/h et une assistance uniquement au pédalage. Dès qu’un vélo dépasse ces limites de puissance ou de vitesse, qu’il peut être propulsé uniquement par le moteur ou qu’il a été modifié pour supprimer la limite de vitesse, il est classé comme véhicule à moteur.
Cependant, certains pays de l’UE – par exemple l’Allemagne – autorisent les vélos électriques à être équipés d’un « mode piéton », qui fournit une assistance par poignée d’accélérateur jusqu’à 6 km/h même sans pédalage. Si vous vous interrogez sur les règles en vigueur dans votre pays, il est donc préférable de consulter les lois et réglementations locales, car leur application peut varier d’un État membre à l’autre.
Les États membres peuvent en effet différer légèrement dans l’application pratique. Par exemple, les Pays-Bas, l’Allemagne et la France ont des exigences différentes concernant l’assurance obligatoire et l’immatriculation des S-Pedelecs. Mais le principe reste le même : dès qu’un vélo électrique dépasse les limites de 250 W/25 km/h, il est considéré comme un véhicule à moteur.
Responsabilité en cas d’accident impliquant un vélo électrique
Accidents impliquant des véhicules motorisés
Dans la plupart des pays de l’UE (par ex. France, Allemagne, Pays-Bas), la loi accorde une protection particulière aux « usagers vulnérables » tels que les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de Pedelecs. En règle générale, le conducteur du véhicule motorisé assume la responsabilité principale, sauf s’il peut être démontré que le cycliste a commis une faute grave (par ex. franchir un feu rouge, circuler à contresens).
Accidents impliquant des piétons
La responsabilité est traitée de la même manière qu’avec un vélo classique. Le cycliste est généralement couvert par une assurance responsabilité civile privée. S’il n’en a pas, il doit indemniser personnellement le piéton pour les frais médicaux ou les dommages matériels.
Blessures du cycliste
Comme les vélos électriques standards ne sont pas classés comme véhicules à moteur, ils ne sont pas couverts par l’assurance automobile obligatoire. Les cyclistes qui souhaitent une protection personnelle doivent souscrire une assurance accidents individuelle ou une assurance santé.
Cas particuliers : vélos électriques modifiés ou non conformes
Si un Pedelec est modifié par son utilisateur de façon à dépasser les limites légales de puissance ou de vitesse, il peut être considéré comme un véhicule à moteur illégal en cas d’accident. Dans ce cas :
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les assureurs peuvent refuser de couvrir les dommages ;
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le cycliste peut être soumis à une responsabilité juridique accrue.
Ce qu’est réellement un vélo électrique
Tant qu’un vélo électrique respecte les critères EPAC (puissance du moteur ≤250 W, vitesse assistée ≤25 km/h et assistance uniquement au pédalage), il est juridiquement considéré comme une extension du vélo et non comme un véhicule à moteur. Cela signifie que les cyclistes bénéficient des mêmes libertés et commodités que les usagers de vélos traditionnels — comme l’accès aux pistes cyclables, l’absence d’immatriculation ou de permis, et l’absence d’assurance obligatoire.
En même temps, comme le pédalage reste nécessaire, la loi considère les utilisateurs de vélos électriques comme des usagers vulnérables et leur accorde une certaine protection en cas d’accident.
Cependant, dès qu’un vélo électrique dépasse les limites de puissance ou de vitesse, ou qu’il peut fonctionner en mode purement électrique, son statut juridique change : il est alors considéré comme un véhicule à moteur et soumis aux règles et responsabilités correspondantes.
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